Réveil à 7h30, petit dej toujours au chocopain, chacun se prépare (en décalé) puis départ en taxi pour le groupe de l’hôpital et à pied pour le groupe du centre de santé. Départ en blouse blanche !
Vous trouverez nos expériences dans les articles suivants…
A notre retour, nous dégustons un tiep, plat à base de riz, poisson et manioc.
Puis, nous partons en direction de la maison d’arrêt et de correction de Thiès. Nous sommes reçus chaleureusement par le directeur adjoint de la prison qui nous explique l’organisation, l’agencement, la répartition des détenus ainsi que l’infirmerie. 1000 détenus (hommes, femmes et mineurs) sont pris en charge pour un budget prévu pour 600 personnes. On comprend donc la difficulté de la direction à subvenir aux besoins sanitaires et médicaux des détenus.
Le major (Cadre de santé) nous fait visiter l’infirmerie qui comprend une salle de consultation, 2 pièces d’hospitalisation et un bureau où sont rangés les médicaments. Nous prévoyons donc d’y repasser et leur remettre une partie du matériel médical collecté.
Ensuite, le matériel destiné à la réanimation et au bloc opératoire est remis à la direction de l’université de médecine de Thiès. La quantité délivrée pourrait paraître faible face à un grand hôpital régional, mais la direction est très touchée par ce don qui, pour eux, a surtout une valeur symbolique : une promesse pour une pérennisation de l’échange entre la France et le Sénégal est établie.
Nous rentrons chez Amadou où deux bonnes sœurs catholiques nous attendent. En effet, une partie du matériel leur était réservé car elles dirigent un dispensaire dans un village près de Thiès, où tous les rôles leurs sont confiés (actes médicaux, accouchements, soins infirmiers, …).
Nous sommes partagés entre le sentiment de fierté et d’étonnement lorsque nous leur offrons leur premier ordinateur portable !
Enfin, instant gênant pour notre part mais que les bonnes sœurs ont pris avec beaucoup d’humour : quelques préservatifs leur était destiné … !
Découverte du marché de Thiès, grande effervescence entre les boutiques, les marchands, les taxis, les motos, les enfants, les mendiants, la musique tout ceci dans une chaleur étouffante.
Au menu du dîner : viande, petit pois, frites maison et crudités (pour l’instant, tous les transits intestinaux arrivent à s’adapter à l’alimentation locale, bien épicée !!)
Pour bien terminer la journée, Amadou fait ouvrir le bar d’un ami spécialement pour nous, le "Palais des arts", (normalement fermé en période de Ramadan) où nous nous retrouvons autour d’une partie de billard !